Un souffle libérateur, puissant et indispensable, porté pour la première fois à la scène.
Ces mots-là, gravés dans un livre tels les faits dans la chair, les voici lâchés dans une cage de scène où Ludivine Sagnier leur donne souffle, intimité. Seule, avec un musicien tapi dans l’ombre, elle réarme cette écriture incisive qui dit sans fard la notion volatile qu’est le consentement. Celui d’une adolescente mineure sous l’emprise du pouvoir d’un adulte et des complicités d’une société aveuglée par la célébrité. Passage de témoin, au théâtre, de ce condensé de vie.
Seule en scène. Le consentement d’après le récit de Vanessa Springora.